Cigarette ou cigarette électronique ? Quand on veut stopper son addiction au tabac, la question mérite d’être posée. Alors qu’une cigarette classique contient à chaque fois un pourcentage donné de nicotine, il est possible de le faire baisser avec une e-cig. Focus sur un des meilleurs dispositifs d’arrêt du tabac.
Cigarette : quelle quantité de nicotine dans chacune ?
Si la question semble simple, la réponse l’est moins. Si l’on estime que chaque cigarette classique ; c’est-à-dire fonctionnant grâce à la combustion ; contient en moyenne 10 mg de nicotine, certaines en contiennent 7.5mg et d’autres, jusqu’à 13.4mg. 10 représente donc bien une moyenne.
Il faut pourtant rappeler que si la nicotine est pointée du doigt (à raison) pour la dépendance qu’elle crée et les problèmes de santé qu’elle occasionne, on peut aussi mettre en avant la somme incroyable de produits dangereux qui sont également contenus dans ce tout petit objet si coûteux, à l’instar du goudron, du plomb et du chrome sans compter le mercure et des gaz toxiques ; soit en tout 2 500 composés d’origine chimique.
La composition de l’e-liquide que l’on inhale (vapeur d’eau) avec une cigarette électronique est bien moins longue, puisqu’il contient du propylène glycol, de la glycérine végétale, un arôme et un taux donné de nicotine (pour ceux qui en contiennent).
C’est justement grâce à cela que l’on peut arrêter de fumer, avec l’e-cigarette ; comme l’ont déjà fait plus de 1.5 millions de personnes, rien qu’en France. Comment faire : c’est ce que nous voyons maintenant.
Diminuer son taux de nicotine avec la cigarette électronique
Comme dit plus haut, on peut trouver dans les e-liquides un taux donné de nicotine ; ce dernier étant clairement affiché sur le flacon que l’on achète en ligne ou en magasin.
En premier lieu, le futur vapoteur doit estimer sa consommation journalière de cigarettes classiques pour déterminer le taux de nicotine qui doit être présent dans le premier e-liquide qu’il va acheter. Ce pourcentage peut être facilement trouvé sur internet.
Par exemple, une personne qui fume entre 20 et 30 cigarettes chaque jour a besoin d’un e-liquide dosé à 11mg/ml, alors qu’une personne qui est considérée comme un petit consommateur (moins de 10 cigarettes quotidiennes) n’a besoin que de 2mg/ml.
Après avoir pris en main ce nouveau produit, avoir compris comment changer les consommables (dont la résistance, par exemple), le fumeur devenu un vapoteur va déterminer s’il a envie de diminuer son apport nicotinique.
Si c’est le cas, lors de son prochain achat, il va prendre un e-liquide contenant un taux moins élevé de nicotine. Cela ne changera rien à sa façon de vapoter, en termes de fréquence, il continuera à faire des pauses vapotage, ce qui induira son cerveau en erreur : le sevrage va se passer plus facilement qu’avec d’autres méthodes qui supposent parfois d’arrêter plus ou moins brutalement le tabac ou de n’avoir que des substituts qui ne ressemblent en rien à la cigarette, ne serait-ce que du point de vue de la gestuelle.
Au fur et à mesure des achats, les e-liquides sont de moins en moins dosés. Il n’aura à ce moment-là plus besoin de la même cigarette électronique qu’au début. Symboliquement, cette transition et ce nouvel achat peuvent être une motivation supplémentaire pour arrêter.
Arrivé à 2mg/ml, le vapoteur est au taux le plus bas et a déjà agi pour sa santé. Il peut maintenant prendre des e-liquides qui sont neutres en nicotine s’il veut continuer à vapoter, mais aussi arrêter complétement la vape.
En fonction des personnes, ce sevrage, par le biais de la cigarette électronique, peut être de quelques mois à une année, en moyenne.
Mais dès que la consommation de nicotine diminue, les premiers effets se constatent au niveau de l’organisme, ce qui est une autre source de motivation.